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Chrononutrition - Journal de l'Ours qui danse

Vivent les excès !

22 Mai 2010 , Rédigé par OursQuiDanse

Hier soir je croise mon fils (chronoteur à ses heures) à la terrasse d’un bar.
— J’hallucine, papa, ou tu as encore perdu du poids ?
On s’est pourtant vus il y a moins d’une semaine… Mais j’ai la même impression : il m’a fallu changer de ceinture, le pantalon de survêtement ne me serre plus la taille et tient plutôt sur les hanches. Plus précisément, j’ai retrouvé une sensation de vitalité de la sangle abdominale comparable à celle de l’époque où j’étais passionné de yoga, essayant d’épater la galerie avec des pratiques aux noms bizarres : uddiyana bandha et nauli .

Retour au principe de réalité : ce matin j’ai installé la balance dans la salle de bains. Aucune anxiété puisque le plus important n’est pas le poids, n’est-ce pas, mais de se sentir bien dans sa peau et d’oser se regarder dans la glace. Pourtant la balance me donne une bonne surprise : 900 grammes perdus en une semaine. Le mètre de couturière confirme à son tour un centimètre de moins sur les trois mensurations. Mécaniquement, plus on approche du poids idéal plus le kilo perdu a des effets visibles ; c’est vraiment excitant.

J’essaie d’analyser ce qui s’est passé en observant les résultats des semaines précédentes :
S38 – 74.5 kilos TP=99 TT=94 TH=98
S39 – 73.5 kilos TP=99 TT=93 TH=97
S40 – 73.8 kilos TP=99 TT=93 TH=97
S41 – 73.5 kilos TP=98 TT=93 TH=98
S42 – 73.3 kilos TP=98 TT=93 TH=98
S43 – 72.4 kilos TP=97 TT=92 TH=97 (aujourd’hui)
Le « décrochage » précédent était à la semaine 38, celle des « 4 jokers » où j’avais fait la bringue et très peu d’exercice. Cette semaine (43) j’ai mis en place une stratégie délibérée : plus d’exercice (80 km à pied puisque la météo était favorable) mais en ayant la main un peu lourde sur les quantités. Par exemple, autrefois, si la balance indiquait 60 grammes de pain alors que la prescription était de 64, j’en restais là en me disant que « un peu moins ne peut pas me faire de mal ». Avec la main lourde, je tombe plus facilement sur 65 ou 70. Donc je n’augmente pas les rations de manière délibérée mais je fais taire la peur de manger trop. En réalité, j’essaie de capter les signaux de faim physiologique par dessus le bruit des croyances.

Globalement j’ai consommé un peu plus de pain le matin tout en réduisant de 5 grammes la quantité de beurre (car cela commençait à m’écœurer), j’ai pris un peu plus de féculents à midi et de légumes verts le soir (sans oublier le poisson ou les fruits de mer), et plus de douceurs en tous genres l’après-midi. Il m’est même arrivé de tremper un biscuit au chocolat dans le café le soir, de sucer un bonbon l’après-midi, ou de me précipiter à une terrasse pour consommer une tarte au chocolat qui s’était érigée en besoin compulsif. J’ai même craqué sur un minuscule verre de whisky, un soir, pour remarquer que le lendemain je n’avais pas envie de recommencer.

Dans la case « exercice » j’allais oublier une nuit de fête où j’ai commencé par filmer un spectacle musical de 10h00 à 1h du matin, puis dansé jusqu’à 7 heures du matin, pour enchaîner l’après-midi sur un atelier de danse, sans avoir dormi et en super forme. Mon pseudo, c’est pour de vrai ! J’ai de vagues souvenirs (quelques verres de vin ayant eu raison de ma mémoire) de désirs bien marqués — et aussitôt comblés — de consommer une part de pizza, un bout de fromage ou un fruit entre deux pirouettes… Je ne voudrais pas laisser croire que ce comportement excessif est légitimé par la chrononutrition ! Il faut plutôt le voir comme la cerise de la fantaisie sur le gâteau de l’autodiscipline…

Les décrochages de poids lors des deux semaines un peu folles, et la stagnation lorsque j’ai tendance à « serrer » les quantités, semblent confirmer que la longue interruption de la perte de poids pourrait correspondre au mécanisme de survie d’un corps insuffisamment alimenté par rapport à sa dépense physique. C’est ce que j’ai voulu vérifier cette semaine, prêt à accepter une prise de poids si ma théorie se révélait fausse.

Ce mécanisme d’adaptation est bien prévu par la chrononutrition puisque les ouvrages indiquent une augmentation des rations pour ceux qui pratiquent un sport ou un travail de force. Mais la marche quotidienne est pour moi un tel plaisir que je n’aurais jamais songé à me ranger dans cette catégorie !

Ne pas oublier tout de même : je prends chaque jour deux capsules de vitamines pour compenser la perte des vitamines hydrolubles et liposolubles, et je prends soin de consommer un peu d’huile de noix à midi et de cameline ou d’œillette le soir pour bien doser les omega. Sans oublier les 45 cl d’eau à chaque repas plus de l’eau à volonté lorsque le besoin se manifeste. Tout cela n’est pas négociable !

Donc « vivent les excès » sans doute aujourd’hui dans mon cas personnel, mais surtout vive l’adaptation des rations alimentaires à la dépense énergétique. Tout réside dans la manière de réaliser cette adaptation. La chrononutrition propose un calibrage des quantités en fonction de nos mensurations (et de notre morphotype), plus les deux repas joker par semaine. Comme je l’ai déjà écrit, ces jokers ne sont pas des récompenses pour un « sacrifice » mais font office de régulateurs en nous aidant à prendre conscience de besoins inassouvis — quitte à découvrir que nous ne sommes plus tant que ça attirés par les yaourts, le sucré-salé ou l’alcool en grande quantité.

Hier soir, quand j’ai eu ce désir irrésistible de tarte au chocolat, j’ai réalisé que je n’avais pas encore fait de vrai joker cette semaine ! Et il m’en reste un aujourd’hui, mais justement c’est encore la fête ce soir. :-)
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<br /> La chrononutrition est idéale pour maintenir son poids après un forte perte. J'ai perdu 30kg, et je me maintiens en mangeant du fromage, de la charcuterie et du chocolat. C'est vraiment idéal.<br /> Pour plus d'info sur la chononutrition et télécharger un guide gratuit, visitez mon site.<br /> <br /> <br />
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O
<br /> <br /> Très bien, mais... Pratiquer la chrononutrition et en faire la promotion avec ferveur ne vous dispense pas d'un minimum d'honnêteté intellectuelle : les pages de votre site ne sont que des<br /> copier-coller de textes dont l'auteur (Dr. Alain Delabos) n'est jamais cité !<br /> <br /> <br /> De plus, votre style simpliste et péremptoire me fait douter que vous ayez jamais tenté cette expérience par vous-même. Pour tous ceux qui mettent ces idées en pratique, le parcours est loin<br /> d'être linéaire. C'est même une ânerie d'écrire que tel aliment « devient un poison après 17 heures » alors que le cycle circadien est strictement individuel.<br /> <br /> <br /> Alors, quand je vois que vous captez des adresses email en leur faisant miroiter un « guide gratuit » qui ne contient que des informations déjà disponibles gratuitement sur le web, je me demande<br /> pour qui vous travaillez... En tout cas ce n'est pas convaincant pour ceux qui font réellement l'expérience de la chrononutrition.<br /> <br /> <br /> <br />