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Chrononutrition - Journal de l'Ours qui danse

Quoi de neuf ?

16 Février 2012 , Rédigé par OursQuiDanse

Voilà deux ans et demi que je me suis lancé dans la chrononutrition et de nombreux mois que je n’ai rien écrit sur ce blog. Celles et ceux qui fréquentent le forum gratuit savent que je continue d’y intervenir quand mes occupations le permettent… Mon silence est donc imputable à une surcharge de travail. Il fallait le préciser car quelques personnes me contactent aujourd’hui en demandant si j’ai « abandonné la chrono » !

Eh bien non, je suis toujours aussi fanatique. Ce qui est différent est que je ne la pratique plus avec pour objectif premier de mincir : la période « obésité » est maintenant un lointain souvenir. D’ailleurs, comme mon fanatisme n’a d’égal que mon intolérance, il m’arrive d’écrire que (chez une personne saine) l’obésité n’est plus une fatalité mais une « option », pourvu qu’elle se donne la peine de lire et de changer ses habitudes…

Je continue donc à suivre les préconisations de la chrononutrition parfaitement intégrées à mon mode de vie. Si, au petit-déjeuner d’un hôtel bon marché, vous voyez un client sortir des bouts de fromage et une gousse d’ail de son Tupperware, venez saluer OursQuiDanse ! Ou encore le malpoli qui exhibe une barre de nougat et une pomme — sans oublier la petite bouteille d’eau — au beau milieu d’une réunion, c’est le même oiseau… Mises à part ces petites manies j’ai l’air tout à fait normal, dans une forme physique insolente qui vient d’être confirmée par un bilan sanguin encore meilleur que le précédent, que je publierai prochainement.

Donc la chrononutrition n’est pas seulement une méthode permettant aux obèses de mincir et aux rachitiques de retrouver du poids. C’est avant tout une manière de se maintenir en bonne santé en éliminant un maximum de contraintes sur son organisme et son psychisme. Oui, il faut avoir les moyens de se nourrir — quitte à économiser sur des activités moins importantes. Oui, c’est difficile voire impossible si on habite dans une région très pauvre et/ou ravagée par une guerre civile ! Mais, en dehors de ces situations extrêmes, les occasions de prendre soin de soi ne manquent pas ; c’est plutôt nous qui aurions tendance à les manquer, ce qui n’est pas la meilleure manière de se sentir solidaire de ceux qui en sont privés.

Je regrette donc que la chononutrition soit presque partout perçue comme une « méthode pour maigrir » au même plan que les régimes privatifs, sous-caloriques et/ou hyperprotéinés. Implicitement c’est ce que veulent dire les personnes qui imaginent que, ayant atteint des mensurations « normales », je devrais logiquement « arrêter mon régime »… Je ne fais aucun régime : si je ne prends pas de dessert à midi c’est parce que je sais que le sucré sera bien plus agréable à consommer tard dans l’après-midi, sans produire pas cette sensation de gavage causée par l’association de sucres rapides et de protéines à un moment de la journée où l'insuline serait trop réactive. Et si je ne consomme plus mes quelques yaourts quotidiens je ne m’en prive pas lors des deux repas joker chaque semaine !

J’ai beaucoup d’idées en tête à publier sur ce blog. D’ici 2 ou 3 semaines j’espère trouver le temps de le faire. La présentation générale sera rédigée différemment, même si au niveau de la pratique je ne vois aucun changement notable à signaler.

En attendant, deux liens me paraissent bien intéressants. Le premier vers le site d’Agnès, la principale animatrice de notre forum et une des personnes les plus expertes en chrononutrition, expérience qu’elle a complétée par une formation de nutritionniste. Son site est ici : site d’Agnès Couturier.

Le deuxième lien vers un entretien avec un journaliste scientifique américain qui une expérience personnelle de la nutrition tout à fait en phase avec la chrono : entretien avec Gary Taubes. Il est bien dommage que les ouvrages d’Alain Delabos n’aient pas encore été publiés en anglais, car les Américains qui se battent à la fois contre les lobbies agro-alimentaires et les conseils aberrants diffusés par des médecins affiliés à ces lobbies auraient accès à des hypothèses (et des expériences) leur permettant d’affiner leurs réflexions.

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C
Bonjour L'ours qui Danse ! Je viens de tomber sur ton blog et nous avons bcp de choses en commun à vrai dire !!! Toi tu es bcp plus loin ds ton parcours chrono, et qu'est ce que c'est motivant. Je<br /> vais mettre un lien vers ton blog dans mon blog à moi si ça ne te dérange, carj'aimerai bien créer un réseau de personnes vivant la chrononutrition. N'hésite pas à venir me voir sur mon blog, même<br /> si pour le moment il n'y a pas foule d'article, ça viendra petit à petit !<br /> voici l'adresse : http://chronoaddict.unblog.fr/<br /> A bientôt j'espère<br /> Charlyne
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R
alors que la majorité des gens ne suivent même pas leur régime jusqu'à la fin de leur perte de poids, je note que celui-là, tu le maintient même au delà. c'est intéressant car ça veut dire qu'il<br /> n'est pas infaisable comme beaucoup.<br /> merci pour ton blog.
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O
<br /> <br /> Ce n'est pas infaisable parce que ce n'est pas un régime mais une hygiène alimentaire : il s'agit simplement d'améliorer le "rendement" de notre système nutritionnel pour que l'organisme ne<br /> ressente plus de carences qui le poussaient à une surconsommation (particulièrement de glucides). Cela revient aussi à retrouver les sensations physiologiques de faim et de satiété que<br /> connaissent les nouveau-nés en bonne santé - avant d'être forcés à manger, ou empêchés !<br /> <br /> <br /> Je ne me prive de rien. Même si j'ai envie d'un yaourt sucré au miel je le consomme... Mais je sais que dans ce cas je n'aurai pas envie d'en consommer plus qu'une ou deux cuillerées à café alors<br /> qu'autrefois j'aurais pu en avaler 4 sans être satisfait !<br /> <br /> <br /> En ce moment je fais des mesures très fréquentes et précises de mon poids pour observer les fluctuations et identifier des corrélations (ou absences de corrélations) avec mes pratiques<br /> alimentaires, l'exercice physique et l'état psychique. C'est vraiment suprenant, par exemple il m'est arrivé de perdre 1300 grammes en une nuit, ce qui correspondrait à une baisse significative<br /> du taux d'insuline, mais ça n'a rien de systématique. (En général je perds entre 200 et 500 grammes chaque nuit.)<br /> <br /> <br /> Tout de même, depuis (cet été) que je suis de nouveau attentif à la consommation de sucres rapides - et surtout au moment de leur consommation - mon poids d'équilibre est redescendu de plus d'un<br /> kilo en moyenne, de manière régulière et sans retour. Il avait augmenté de 5 kilos du fait de la fréquentation de deux restaurants qui ont tendance à mettre du sucre dans les plats salés.<br /> <br /> <br /> <br />
M
Oui, je perds ...mais dans la douleur ! (n'exagérons rien quand même) . Merci pour l'astuce, je vais essayer .
Répondre
O
<br /> <br /> Le plus important est d'obtenir le résultat désiré, pas vrai ? Il m'arrive d'avoir des envies subites, en ville, en passant devant certains magasins. Mais comme, pour y céder, il faudrait entrer,<br /> demander, payer, puis se donner en spectacle à grignoter dans la rue, j'ai le temps de m'interroger sur la nature de cette envie et de constater qu'elle est inscrite dans des habitudes. C'est<br /> beaucoup plus difficile quand je suis dans une maison où tout est accessible, par exemple des fruits sur un plateau ou des chocolats suisses dans le frigo. Dans les deux cas je considère que ce<br /> sont simplement des réflexes anciens qui ne se sont pas encore effacés. Comme en ce moment je teste (avec succès) l'évitement de tout sucre inutile en dehors des repas (en maintenant aussi les<br /> sucres lents au minimum), ça me donne une raison de plus de ne pas céder, afin de ne pas déclencher le processus montée d'insuline/hypoglycémie.<br /> <br /> <br /> Je crois aussi que certaines envies de manger correspondent à un besoin de chaud dans le ventre. C'est là que le thé vert dans la cafetière sauve les meubles !<br /> <br /> <br /> <br />
M
Merci pour cette longue réponse . Je poursuis ma chrono de manière quasi ascétique et je suis une adepte du forum sante-chrono . J'ai lu et relu tous les livres de A. Delabos . Si maintenant je<br /> dois supprimer le café (sans sucre !) ça devient un peu tristus ... Mais bon, on ne peut pas encore lutter contre la génétique dans ce domaine . J'apprends l'endurance, ça peut toujours servir<br /> !<br /> Bien à vous . Méthany
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O
<br /> <br /> Peut-être trop ascétique ? L'organisme proteste et se met en survie ? Vous perdez des kilos et des centimètres quand même ?<br /> <br /> <br /> Pour le café, je viens de m'en débarrasser depuis une semaine. Je fais aussi la chasse aux sucres cachés et je soupçonne que mon envie de 3 ou 4 tasses quotidiennes serait plus une question de<br /> glycémie que d'ddiction à la caféine. La méthode : dans la cafetière je jette une pincée de thé vert à la place de la poudre noire, ça passe comme une lettre à la Poste ;-)<br /> <br /> <br /> <br />
M
Bonjour,<br /> J'aime beaucoup votre blog car je trouve que vous avez une facilité d'écriture très agréable . Ceci dit, je reste rêveuse quand je lis les commentaires des personnes expliquant qu'elles n'ont plus<br /> de sensations de manque entre deux repas . Moi, je meurs de faim au bout de trois heures ! J'ai pourtant suivi les conseils que l'on m'a donnés à ce sujet<br /> (augmenter les portions de viande et de fromages, bilan sanguin, etc...) mais rien n'y fait : j'ai FAIM !<br /> Au plaisir de vous lire . Méthany.
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O
<br /> <br /> La principale cause de faim irrépressible est la consommation de sucre, qui fait monter le taux d'insuline et se traduit rapidement par une hypoglycémie. Je fais par exemple cette expérience vers<br /> 19h après mes 10 km de marche : je n'ai aucune faim et certainement pas envie de sucre, mais par gourmandise je prends deux minuscules carrés de chocolat. Deux minutes après j'ai une envie<br /> impérieuse d'en prendre plus - si deux carrés c'est pas grand chose, on peut bien doubler la dose !<br /> En réalité, cette envie est un besoin physiologique : j'ai fait remonter artificiellement mon taux d'insuline, ce qui bouleverse tout le processus et empêchera d'ailleurs mon organisme de brûler<br /> des cellules graisseuses pendant la nuit.<br /> Ce que je démontre avec le carré de chocolat c'est ce que font la plupart des gens "normaux" et encore plus ceux qui croient avoir une alimentation saine, dès le petit-déjeuner, en consommant un<br /> verre de jus de fruit — chouette, des vitamines ! — ou des crackers qui contiennent des glucides, des fromages trop frais qui contiennent de la lactose (sucre rapide) etc. Il y a énormément de<br /> sources possibles de sucres cachés, la plupart étant dans les aliments industriels mais aussi (je m'en suis aperçu) dans la restauration asiatique et plus généralement tout ce qui paraît<br /> appétissant à une clientèle intoxiquée au sucre dès leur enfance. Il faut savoir que même le café sans sucre contient quelques gucides qui peuvent avoir des effets indésirables chez certaines<br /> personnes. Récemment une dame japonaise nous a expliqué qu’aujourd’hui on mettait du sucre dans tous les plats en sauce japonais pour compenser l’absence de dessert !<br /> Ces effets sont variables d'une personne à l'autre (selon la génétique) mais globalement on peut dire que la consommation excessive de glucides est la première cause d'obésité. Lire à ce sujet<br /> l'exccelent ouvrage de Gary Taubes, « FAT - pourquoi on grossit » dans lequel on retrouvera tous les fondements de la chrononutrition qu'il convient de compléter par les données de la<br /> chronobiologie : quand Taubes recommande de prendre « pas plus de 100g de fromage par jour » (j'en suis à 64) il faudrait ajouter que les graisses saturées qu’il contient fabriquent du « bon<br /> cholestérol » (HDL et non LDL) si elles sont consommées dans l'heure qui suit le réveil.<br /> Il peut y avoir d'autres raisons au retour de la faim, l'hypoglycémie étant la plus courante. Par exemple, les gens qui consomment encore des laitages frais n'arrivent pas à consommer assez de<br /> protéines animales à midi, ce qui entraîne une faim précoce dans l'après-midi, qu'on va calmer avec du sucre — en oubliant souvent les graisses végétales — et c'est parti pour une soirée de<br /> souffrance ou de grignotage !<br /> A mon avis, Taubes va trop loin quand il recommande une alimentation exempte de glucides (voir aussi Atkins) alors que partout ailleurs dans son ouvrage il condamne les régimes ! Je constate que<br /> la chrono est bien plus efficace puisqu'elle permet de consommer une quantité agréable de glucides, en privilégiant les sucres lents (pour éviter ces pics d'insuline) avec une optimisation<br /> énergétique des aliments.<br /> Il y a une foule d'autres erreurs qu'on peut commettre en croyant pratiquer la chrononutrition, c'est pourquoi je crois qu'il est à peu près impossible de les éviter sans s'appuyer sur le forum<br /> gratuit ou même le coaching d'une personne experte - voir le lien vers Agnès sur ce site.<br /> <br /> <br /> <br /> <br />