Quoi de neuf ?
Voilà deux ans et demi que je me suis lancé dans la chrononutrition et de nombreux mois que je n’ai rien écrit sur ce blog. Celles et ceux qui fréquentent le forum gratuit savent que je continue d’y intervenir quand mes occupations le permettent… Mon silence est donc imputable à une surcharge
de travail. Il fallait le préciser car quelques personnes me contactent aujourd’hui en demandant si j’ai « abandonné la chrono » !
Eh bien non, je suis toujours aussi fanatique. Ce qui est différent est que je ne la pratique plus avec pour objectif premier de mincir : la période « obésité » est maintenant un
lointain souvenir. D’ailleurs, comme mon fanatisme n’a d’égal que mon intolérance, il m’arrive d’écrire que (chez une personne saine) l’obésité n’est plus une fatalité mais une
« option », pourvu qu’elle se donne la peine de lire et de changer ses habitudes…
Je continue donc à suivre les préconisations de la chrononutrition parfaitement intégrées à mon mode de vie. Si, au petit-déjeuner d’un hôtel bon marché, vous voyez un client sortir des bouts de
fromage et une gousse d’ail de son Tupperware, venez saluer OursQuiDanse ! Ou encore le malpoli qui exhibe une barre de nougat et une pomme — sans oublier la petite bouteille
d’eau — au beau milieu d’une réunion, c’est le même oiseau… Mises à part ces petites manies j’ai l’air tout à fait normal, dans une forme physique insolente qui vient d’être confirmée
par un bilan sanguin encore meilleur que le précédent, que je publierai prochainement.
Donc la chrononutrition n’est pas seulement une méthode permettant aux obèses de mincir et aux rachitiques de retrouver du poids. C’est avant tout une manière de se maintenir en bonne santé en
éliminant un maximum de contraintes sur son organisme et son psychisme. Oui, il faut avoir les moyens de se nourrir — quitte à économiser sur des activités moins importantes. Oui, c’est
difficile voire impossible si on habite dans une région très pauvre et/ou ravagée par une guerre civile ! Mais, en dehors de ces situations extrêmes, les occasions de prendre soin de soi ne
manquent pas ; c’est plutôt nous qui aurions tendance à les manquer, ce qui n’est pas la meilleure manière de se sentir solidaire de ceux qui en sont privés.
Je regrette donc que la chononutrition soit presque partout perçue comme une « méthode pour maigrir » au même plan que les régimes privatifs, sous-caloriques et/ou hyperprotéinés.
Implicitement c’est ce que veulent dire les personnes qui imaginent que, ayant atteint des mensurations « normales », je devrais logiquement « arrêter mon régime »… Je ne
fais aucun régime : si je ne prends pas de dessert à midi c’est parce que je sais que le sucré sera bien plus agréable à consommer tard dans l’après-midi, sans produire pas cette sensation
de gavage causée par l’association de sucres rapides et de protéines à un moment de la journée où l'insuline serait trop réactive. Et si je ne consomme plus mes quelques yaourts quotidiens je ne
m’en prive pas lors des deux repas joker chaque semaine !
J’ai beaucoup d’idées en tête à publier sur ce blog. D’ici 2 ou 3 semaines j’espère trouver le temps de le faire. La présentation générale sera rédigée différemment, même si au niveau de la
pratique je ne vois aucun changement notable à signaler.
En attendant, deux liens me paraissent bien intéressants. Le premier vers le site d’Agnès, la principale animatrice de notre forum et une des personnes les plus expertes en chrononutrition,
expérience qu’elle a complétée par une formation de nutritionniste. Son site est ici : site d’Agnès Couturier.
Le deuxième lien vers un entretien avec un journaliste scientifique américain qui une expérience personnelle de la nutrition tout à fait en phase avec la chrono : entretien
avec Gary Taubes. Il est bien dommage que les ouvrages d’Alain Delabos n’aient pas encore été publiés en anglais, car les Américains qui se battent à la fois contre les lobbies
agro-alimentaires et les conseils aberrants diffusés par des médecins affiliés à ces lobbies auraient accès à des hypothèses (et des expériences) leur permettant d’affiner leurs réflexions.